Verger d'Euclide


En mathématiques, le verger d'Euclide est, de manière informelle, un tableau d'« arbres » de même hauteur plantés aux nœuds d'un quadrant du réseau carré [1].
Plus formellement, le verger d'Euclide est l'ensemble des segments de droite joignant le point Modèle:Nobr au point Modèle:Nobr, où i et j sont des entiers strictement positifs.
Propriétés
-
Vue de dessus ; les arbres marqués par un point bleu sont ceux qui sont visibles depuis l'origine.
-
Autre vue de dessus où les arbres sont étiquetés par la coordonnée x de leur projection sur le plan Modèle:Nobr.
-
Vue du verger d'Euclide en perspective centrale centrée en l'origine, dans la direction de la première bissectrice (droite d'équation y = x). Les arbres rouges sont ceux à distance « vertico-horizontale » égale à 2 de cette bissectrice.
Les arbres visibles à partir de l'origine sont ceux dont la base est un point Modèle:Nobr, où m et n sont premiers entre eux, c'est-à-dire tels que la fraction Modèle:Sfrac est irréductible. L'algorithme d'Euclide, qui permet de déterminer si deux entiers sont premiers entre eux, est à l'origine de l'appellation verger d'Euclide.
Si le verger est projeté depuis l'origine sur le plan Modèle:Nobr (ou, de manière équivalente, dessiné en perspective à partir d'un point de vue situé à l'origine), les cimes respectives des arbres forment le graphe de la fonction de Thomae. En effet, le point Modèle:Nobr se projette en
Voir aussi
Lien externe
"Des fonctions monstrueuses mais utiles", article de Pour la Science.