G-espérance

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En théorie des probabilités, la g-espérance est une espérance non-linéaire définie à partir d'une équation différentielle stochastique rétrograde (EDSR) introduite par Shige Peng[1].

Définition

Soit un espace probabilisé (Ω,,) avec (Wt)t0 un processus de Wiener en dimension d (sur cet espace). Soit la filtration générée par (Wt), i.e. t=σ(Ws:s[0,t]), et soit X une variable aléatoire T mesurable. Considérons l'EDSR donnée par:

dYt=g(t,Yt,Zt)dtZtdWtYT=X

Alors la g-espérance pour X est donnée par 𝔼g[X]:=Y0. Notons que si X est un vecteur de dimension m, alors Yt (pour tout temps t) est un vecteur de dimension m et Zt est une matrice de taille m×d.

En fait l'espérance conditionnelle est donnée par 𝔼g[Xt]:=Yt et similairement à la définition formelle pour l'espérance conditionnelle il vient 𝔼g[1A𝔼g[Xt]]=𝔼g[1AX] pour tout At (où la fonction 1 est la fonction indicatrice)[1].

Existence et unicité

Soit g:[0,T]×m×m×dm satisfaisant:

  1. g(,y,z) est un t-processus adapté pour tout (y,z)m×m×d
  2. 0T|g(t,0,0)|dtL2(Ω,T,) l'espace L2 (où || est une norme dans m)
  3. g est une application lipschitzienne en (y,z), i.e. pour tout y1,y2m et z1,z2m×d il vient |g(t,y1,z1)g(t,y2,z2)|C(|y1y2|+|z1z2|) pour une constante C

Alors pour toute variable aléatoire XL2(Ω,t,;m) il existe une unique paire de processus t-adaptés (Y,Z) qui vérifient l'équation différentielle stochastique rétrograde[2].

En particulier, si g vérifie également:

  1. g est continue en temps (t)
  2. g(t,y,0)0 pour tout (t,y)[0,T]×m

alors pour la condition terminale XL2(Ω,t,;m) il suit que les processus solution (Y,Z) sont de carré intégrable. Ainsi 𝔼g[X|t] est de carré intégrable pour tout temps t[3].

Voir aussi

Références

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