Moyenne identrique

La moyenne identrique de deux nombres réels positifs x , y est définie comme [1]:
Elle peut être dérivée du théorème des accroissements finis en considérant la sécante de la courbe de la fonction . La moyenne identrique est un cas particulier de la moyenne de Stolarsky, et, en tant que telle, peut être généralisée à davantage de variables par le Modèle:Lien.
Motivation
On peut montrer simplement que la limite de la moyenne arithmétique des valeurs contenues dans un intervalle Modèle:Math est l'espérance mathématique de la fonction identité sur Modèle:Math : en effet, pour Modèle:Mvar continue sur un intervalle Modèle:Math, on considère Modèle:Math points Modèle:Math. Alors :
En revanche, la limite de la moyenne géométrique des valeurs d'une fonction Modèle:Mvar continue positive sur un intervalle Modèle:Math est moins évidente : en posant
on a :
On en déduit :
Or :
On en déduit ainsi :
Comparaison
Pour deux nombres positifs a et b, on a l'inégalité[2]:
où :
- H désigne la moyenne harmonique ;
- G désigne la moyenne géométrique ;
- L désigne la moyenne logarithmique ;
- P désigne la deuxième moyenne de Seiffert ;
- A désigne la moyenne arithmétique.
De même, si MModèle:Ind désigne la moyenne d'ordre p, alors[2]:
Voir aussi
Références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références
- ↑ Modèle:Article
- ↑ 2,0 et 2,1 Modèle:Article