Moyenne identrique

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Comparaisons entre les moyennes arithmétique (bleu), géométrique (vert), harmonique (violet) et identrique (rouge) de 1 et x, pour x entre 1 et 5.

La moyenne identrique de deux nombres réels positifs x , y est définie comme [1]:

I(x,y)=1elim(ξ,η)(x,y)ξξηηξη=lim(ξ,η)(x,y)exp(ξlnξηlnηξη1)={xsi x=y1exxyyxysinon.

Elle peut être dérivée du théorème des accroissements finis en considérant la sécante de la courbe de la fonction xxlnx. La moyenne identrique est un cas particulier de la moyenne de Stolarsky, et, en tant que telle, peut être généralisée à davantage de variables par le Modèle:Lien.

Motivation

On peut montrer simplement que la limite de la moyenne arithmétique des valeurs contenues dans un intervalle Modèle:Math est l'espérance mathématique de la fonction identité sur Modèle:Math : en effet, pour Modèle:Mvar continue sur un intervalle Modèle:Math, on considère Modèle:Math points Modèle:Math. Alors :

limn+1nk=1nf(xk)=1baabf(x)dx

En revanche, la limite de la moyenne géométrique des valeurs d'une fonction Modèle:Mvar continue positive sur un intervalle Modèle:Math est moins évidente : en posant

=limn+k=1nf(xk)n

on a :

ln()=limn+1nk=1nln(f(xk))=1baabln(f(x))dx

On en déduit :

limn+k=1nxkn=exp(1baabln(x)dx)

Or :

abln(x)dx=[xlnxx]ab=bln(b)baln(a)+a=ln(bbaae(ba))

On en déduit ainsi :

limn+k=1nxkn=I(a,b).

Comparaison

Pour deux nombres positifs a et b, on a l'inégalité[2]:

H(a,b)<G(a,b)<L(a,b)<P(a,b)<I(a,b)<A(a,b)

où :

De même, si MModèle:Ind désigne la moyenne d'ordre p, alors[2]:

M2/3(a,b)<I(a,b)<Mln2(a,b)

Voir aussi

Références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Modèle:Portail