Équivalent

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Modèle:Voir homonymes

En analyse mathématique, l'équivalence relie deux fonctions ou deux suites qui ont le même comportement au voisinage d'un point ou de l'infini.

Par exemple, avec f:xx2+3x, alors quand x tend vers l'infini, le terme 3x devient insignifiant devant le terme x2 ; on écrit alors f(x)x+ x2, et on dit que f est équivalente à x2 en +.

Cette notion intervient dans le calcul des développements asymptotiques, dont les développements limités sont des cas particuliers. Elle est très utile dans la détermination de limites.

Pour les suites

Définitions

Soient (un) et (vn) deux suites à valeurs réelles ou complexes.

On dit que (un) est équivalente à (vn), et on note un n vn (ou unvn s’il n’y a pas d’ambiguité sur la variable d’indice) si la suite (unvn) est négligeable devant la suite (vn).

En utilisant la notation de Landau « petit Modèle:Math », ceci s'écrit : un=vn+o(vn), et se traduit par l'existence d'une suite (εn) qui tend vers zéro et vérifie un=(1+εn)vn à partir d'un certain rangModèle:Note.

Exemples

k=1n1klnn
πnnlnn
  • Pour Pn le nombre de façon de décomposer n en une somme d'entiers naturels non nul sans considérer l'ordre des termes, alors :
Pn14n3eπ2n3
  • Une suite est équivalente à la suite nulle si et seulement si elle est nulle à partir d'un certain rang[1]Modèle:,Modèle:Note.

Propriétés

  • Dans le cas où la suite vn ne s'annule pas à partir d'un certain rang, alors :
unvnlimn+unvn=1.

Cette propriété est la plus simple à mettre en place pour montrer l'équivalence.

  • Si deux suites sont équivalentes, alors elles ont la même limite, mais la réciproque est fausse ;
  • La relation est une relation d'équivalence sur les suites réelles ou complexes ;
  • Une suite possède toujours un équivalent : par exemple elle-même, et cet équivalent n'est pas unique : il en existe une infinité.

Pour les fonctions

Définition

Soient f et g deux fonctions définies sur une partie A de à valeurs dans ou , et soit a un point adhérent à A (a peut être un réel, + ou ).

On dit que f est équivalente à g en a, et on note fag [N 1] s'il existe une fonction ε définie sur un voisinage V de a telle que :

  • limaε=0 ;
  • x(VA),f(x)=(1+ε(x))g(x).

Exemples

  • Un équivalent en ± d'une fonction polynomiale est son monôme de plus haut degré ;
  • sinx x0tanx x0 x
  • 1+x x0 1+x2 x0 1

Propriétés

  • Si g est non nulle au voisinage de a, alors :
    faglimxaf(x)g(x)=1

Cette propriété est la plus simple à mettre en place pour montrer l'équivalence.

  • Si est une constante non nulle :
    falimaf=
  • Si fa0, alors f est nulle sur un voisinage de a ;
  • La relation est une relation d'équivalence sur les fonctions réelles ou complexes ;
  • Si f et g sont équivalentes en a alors :
    • Elles sont de même signe « localement autour de a», c'est-à-dire sur un voisinage de a ;
    • Elles admettent la même limite en a ou bien elles n'admettent pas de limite.
  • Les opérations de multiplication par une autre fonction ou un scalaire, d'inversion, de division sont compatibles avec la relation . Cependant, l'addition et la composition d'équivalents sont généralement fausses (voir opérations sur les équivalents).

Remarques

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Comparaison asymptotique

Modèle:Portail

de:Asymptotische Analyse en:Asymptotic analysis es:Análisis asintótico pt:Análise assintótica ru:Асимптотология


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