Somme de Ramanujan

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Modèle:Confusion En théorie des nombres, une branche des mathématiques, une somme de Ramanujan, habituellement notée cq(n), est une fonction de deux variables entières q et n, avec q ≥ 1, définie par la formule :

cq(n)=a=1pgcd(a,q)=1qe2πiaqn,

où le pgcd est le plus grand commun diviseur. La somme est donc effectuée sur les classes de congruence inversibles modulo q.

Srinivasa Ramanujan fit une publication sur le sujet en 1918[1]. Les sommes de Ramanujan interviennent de façon récurrente en théorie des nombres, par exemple dans la preuve du théorème de Vinogradov sur les sommes de trois nombres premiers[2].

Notations

Pour 2 nombres entiers a et b, ab se lit "a divise b", et signifie qu'il existe un entier c tel que b = ac. De même, ab se lit "a ne divise pas b".

Le symbole de sommation

dmf(d)

signifie que d passe par tous les diviseurs positifs de m, par ex.

d12f(d)=f(1)+f(2)+f(3)+f(4)+f(6)+f(12).

(a,b) est le plus grand diviseur commun,

ϕ(n) est l'indicatrice d'Euler,

μ(n) est la fonction de Möbius et

ζ(s) est la fonction zêta de Riemann.

Des formules pour cq(n)

Formules trigonométriques

Ces formules proviennent de la formule d'Euler et des identités trigonométriques élémentaires.

c1(n)=1c2(n)=cosnπ=(1)nc3(n)=2cos23nπ=jn+j2nc4(n)=2cos12nπ=in+(i)nc5(n)=2cos25nπ+2cos45nπc6(n)=2cos13nπc7(n)=2cos27nπ+2cos47nπ+2cos67nπc8(n)=2cos14nπ+2cos34nπc9(n)=2cos29nπ+2cos49nπ+2cos89nπc10(n)=2cos15nπ+2cos35nπ

et ainsi de suite (Modèle:OEIS2C, Modèle:OEIS2C, Modèle:OEIS2C, Modèle:OEIS2C, Modèle:OEIS2C...). Cela montre que cq(n) est toujours un nombre réel (algébrique, comme somme de racines de l'unité).

Formule de Kluyver

Posons ζq=e2πiq. Modèle:Formule est donc une solution de l'équation Modèle:Formule. Chacune de ses puissances ζq, ζq2, ... ζqq = ζq0 = 1 est également une solution, et puisque ces q nombres sont distincts, ce sont toutes les solutions de l'équation. Les ζqn où 1 ≤ nq sont appelées les racines q-èmes de l'unité. Modèle:Formule est appelée une racine primitive, parce que la plus petite valeur de n telle que ζqn = 1 est q. Les autres racines primitives sont les ζqa, où a et q sont premiers entre eux. Donc, il y a φ(q) racines primitives q-ièmes de l'unité.

La somme de Ramanujan cq(n) est somme de puissances n-ièmes des racines primitives q-ièmes de l'unité[3].

Exemple. Supposons q = 12. Alors

ζ12, ζ125, ζ127, et ζ1211 sont les racines primitives douzièmes de l'unité,
ζ122 et ζ1210 sont les racines primitives sixièmes de l'unité,
ζ123 = i et ζ129 = −i sont les racines primitives quatrièmes de l'unité,
ζ124 et ζ128 sont les racines primitives troisièmes de l'unité.

Par conséquent, si

ηq(n)=k=1qζqkn

est la somme de la n-ième puissance de toutes les racines primitives et imprimitives,

ηq(n)=dqcd(n),

on a par la formule d'inversion de Möbius,

cq(n)=dqμ(qd)ηd(n).

Il résulte de l'identité xq − 1 = (x − 1)(xq-1 + xq-2 + ... + x + 1) que

ηq(n)={0 si qnq si qn

et cela conduit à la formule

cq(n)=d(q,n)μ(qd)d,

publiée par Kluyver en 1906[4].

Cela montre que cq(n) est toujours un entier ; cette formule est analogue à la formule classique sur l'indicatrice d'Euler :

ϕ(q)=dqμ(qd)d.

Fonction arithmétique de Von Sterneck

Il est facile de démontrer à partir de la définition que cq(n) est multiplicative, lorsqu'elle est considérée comme une fonction de q pour une valeur fixe de n[5], c'est-à-dire que :

si (q,r)=1 alors cq(n)cr(n)=cqr(n).

À partir de la définition (ou de la formule de Kluyver), il est facile de prouver que, si p est un nombre premier,

cp(n)={1 si pnϕ(p) si pn,

et si pk est un nombre premier élevé à la puissance k où k > 1, alors :

cpk(n)={0 si pk1npk1 si pk1n et pknϕ(pk) si pkn.

Ce résultat et la propriété multiplicative peuvent être utilisés pour montrer que

cq(n)=μ(q(q,n))ϕ(q)ϕ(q(q,n)).

Cette expression est appelée la fonction arithmétique de von Sterneck[6]. L'équivalence de cette fonction et de celle de Ramanujan est due à Hölder[7]Modèle:,[8].

Autres propriétés de cq(n)

Pour tous les entiers positifs q,

c1(q)=1,cq(1)=μ(q), et cq(q)=ϕ(q).
si mn(modq) alors cq(m)=cq(n).

Pour q fixé, les valeurs absolues des termes de la suite cq(1), cq(2), ... sont majorées par φ(q), et pour n fixé, les valeurs absolues des termes de la suite c1(n), c2(n), ... sont majorées par n.

Si q > 1

n=aa+q1cq(n)=0.

Posant m = ppcm(m1, m2), les sommes de Ramanujan satisfont une propriété d'orthogonalité[9] :

1mk=1mcm1(k)cm2(k)={ϕ(m)m1=m2=m,0sinon

Supposez n, k > 0. Alors[10]

gcd(d,k)=1dndμ(nd)ϕ(d)=μ(n)cn(k)ϕ(n),

connu comme l'identité Brauer-Rademacher.

Si n > 0 et a est un entier, on a aussi[11]

gcd(k,n)=11kncn(ka)=μ(n)cn(a).

Table

Somme de Ramanujan cs(n)
  n
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
s 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
2 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1
3 −1 −1 2 −1 −1 2 −1 −1 2 −1 −1 2 −1 −1 2 −1 −1 2 −1 −1 2 −1 −1 2 −1 −1 2 −1 −1 2
4 0 −2 0 2 0 −2 0 2 0 −2 0 2 0 −2 0 2 0 −2 0 2 0 −2 0 2 0 −2 0 2 0 −2
5 −1 −1 −1 −1 4 −1 −1 −1 −1 4 −1 −1 −1 −1 4 −1 −1 −1 −1 4 −1 −1 −1 −1 4 −1 −1 −1 −1 4
6 1 −1 −2 −1 1 2 1 −1 −2 −1 1 2 1 −1 −2 −1 1 2 1 −1 −2 −1 1 2 1 −1 −2 −1 1 2
7 −1 −1 −1 −1 −1 −1 6 −1 −1 −1 −1 −1 −1 6 −1 −1 −1 −1 −1 −1 6 −1 −1 −1 −1 −1 −1 6 −1 −1
8 0 0 0 −4 0 0 0 4 0 0 0 −4 0 0 0 4 0 0 0 −4 0 0 0 4 0 0 0 −4 0 0
9 0 0 −3 0 0 −3 0 0 6 0 0 −3 0 0 −3 0 0 6 0 0 −3 0 0 −3 0 0 6 0 0 −3
10 1 −1 1 −1 −4 −1 1 −1 1 4 1 −1 1 −1 −4 −1 1 −1 1 4 1 −1 1 −1 −4 −1 1 −1 1 4
11 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 10 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 10 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1
12 0 2 0 −2 0 −4 0 −2 0 2 0 4 0 2 0 −2 0 −4 0 −2 0 2 0 4 0 2 0 −2 0 −4
13 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 12 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 12 −1 −1 −1 −1
14 1 −1 1 −1 1 −1 −6 −1 1 −1 1 −1 1 6 1 −1 1 −1 1 −1 −6 −1 1 −1 1 −1 1 6 1 −1
15 1 1 −2 1 −4 −2 1 1 −2 −4 1 −2 1 1 8 1 1 −2 1 −4 −2 1 1 −2 −4 1 −2 1 1 8
16 0 0 0 0 0 0 0 −8 0 0 0 0 0 0 0 8 0 0 0 0 0 0 0 −8 0 0 0 0 0 0
17 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 16 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1
18 0 0 3 0 0 −3 0 0 −6 0 0 −3 0 0 3 0 0 6 0 0 3 0 0 −3 0 0 −6 0 0 −3
19 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 18 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1
20 0 2 0 −2 0 2 0 −2 0 −8 0 −2 0 2 0 −2 0 2 0 8 0 2 0 −2 0 2 0 −2 0 −8
21 1 1 −2 1 1 −2 −6 1 −2 1 1 −2 1 −6 −2 1 1 −2 1 1 12 1 1 −2 1 1 −2 −6 1 −2
22 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 −10 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 10 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1
23 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 22 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1
24 0 0 0 4 0 0 0 −4 0 0 0 −8 0 0 0 −4 0 0 0 4 0 0 0 8 0 0 0 4 0 0
25 0 0 0 0 −5 0 0 0 0 −5 0 0 0 0 −5 0 0 0 0 −5 0 0 0 0 20 0 0 0 0 −5
26 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 −12 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 −1 1 12 1 −1 1 −1
27 0 0 0 0 0 0 0 0 −9 0 0 0 0 0 0 0 0 −9 0 0 0 0 0 0 0 0 18 0 0 0
28 0 2 0 −2 0 2 0 −2 0 2 0 −2 0 −12 0 −2 0 2 0 −2 0 2 0 −2 0 2 0 12 0 2
29 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 −1 28 −1
30 −1 1 2 1 4 −2 −1 1 2 −4 −1 −2 −1 1 −8 1 −1 −2 −1 −4 2 1 −1 −2 4 1 2 1 −1 8

Développements de Ramanujan

Si f(n) est une fonction arithmétique (c'est-à-dire une valeur complexe de la fonction des entiers ou des nombres naturels), alors une série infinie convergente de la forme :

f(n)=q=1aqcq(n)

ou de la forme:

f(q)=n=1ancq(n)

où le Modèle:Formule, est appelé un développement de Ramanujan[6] de f(n).

Ramanujan a trouvé les développements de beaucoup de fonctions bien connues de la théorie des nombres. Tous ces résultats sont prouvés de manière très "élémentaires" (c'est-à-dire uniquement à l'aide des manipulations de séries et de résultats simples sur la convergence)[12]Modèle:,[13]Modèle:,[14].

Le développement de la fonction nulle dépend d'un résultat de la théorie analytique des nombres premiers, à savoir que la série semi-convergente

n=1μ(n)n

a pour valeur 0, et les résultats pour r(n) et r'(n) dépend de théorèmes publiés dans un document antérieur[15].

Toutes les formules présentées dans cette section sont tirées de la publication de Ramanujan de 1918.

Séries génératrices

Les séries génératrices des sommes de Ramanujan sont des séries de Dirichlet :

ζ(s)δqμ(qδ)δ1s=n=1cq(n)ns

est une série génératrice de la séquence cq(1), cq(2), ... où q est maintenue constante, et

σr1(n)nr1ζ(r)=q=1cq(n)qr

est une fonction génératrice de la séquence c1(n), c2(n), ..., où n est maintenu constant.

Il y a aussi la double série de Dirichlet

ζ(s)ζ(r+s1)ζ(r)=q=1n=1cq(n)qrns.

σk(n)

σk(n) est la somme de la k-ème puissance des diviseurs de n, y compris 1 et n. σ0(n), le nombre de diviseurs de n, est généralement écrit d(n) et σ1(n), la somme des diviseurs de n, est généralement écrit σ(n).

Si s > 0,

σs(n)=nsζ(s+1)(c1(n)1s+1+c2(n)2s+1+c3(n)3s+1+)

et

σs(n)=ζ(s+1)(c1(n)1s+1+c2(n)2s+1+c3(n)3s+1+).

Mettons s = 1, nous avons alors

σ(n)=π26n(c1(n)1+c2(n)4+c3(n)9+).

Si l'hypothèse de Riemann est vraie, et

σs(n)=ζ(1s)(c1(n)11s+c2(n)21s+c3(n)31s+)=nsζ(1+s)(c1(n)11+s+c2(n)21+s+c3(n)31+s+).

d(n)

d(n) = σ0(n) est le nombre de diviseurs de n, y compris 1 et n lui-même.

d(n)=log11c1(n)+log22c2(n)+log33c3(n)+d(n)(2γ+logn)=log211c1(n)+log222c2(n)+log233c3(n)+

où γ = 0.5772... est la constante d'Euler-Mascheroni.

φ(n)

L'indicatrice d'Euler φ(n) est le nombre de nombres entiers positifs inférieurs à n et premiers entre eux à n. Ramanujan définit une généralisation si

n=p1a1p2a2p3a3

est la factorisation premier de n, et s est un nombre complexe. Supposez

ϕs(n)=ns(1p1s)(1p2s)(1p3s),

alors φ1(n) = φ(n) est l'indicatrice d'Euler[16].

Il prouve que

μ(n)nsϕs(n)ζ(s)=ν=1μ(nν)νs

et il s'en sert pour montrer que

ϕs(n)ζ(s+1)ns=μ(1)c1(n)ϕs+1(1)+μ(2)c2(n)ϕs+1(2)+μ(3)c3(n)ϕs+1(3)+.

Supposez s = 1,

ϕ(n)=6π2n(c1(n)c2(n)221c3(n)321c5(n)521+c6(n)(221)(321)c7(n)721+c10(n)(221)(521)).

Remarquez que la constante est l'inverse[17] de un dans la formule pour σ(n).

Λ(n)

La fonction de Von Mangoldt Modèle:Formule sauf si n = pk est une puissance d'un nombre premier, auquel cas c'est le logarithme naturel log p.

Λ(m)=cm(1)+12cm(2)+13cm(3)+

Zéro

Pour tout n > 0,

0=c1(n)+12c2(n)+13c3(n)+.

C'est l'équivalent du théorème des nombres premiers[18]Modèle:,[6].

r2s(n) (somme des carrés)

r2s(n) est le nombre de manière de représenter n comme somme de 2s carrés, en comptant les différents ordres et signes (par ex., r2(13) = 8, 13 = (±2)2 + (±3)2 = (±3)2 + (±2)2.)

Ramanujan définit une fonction δ2s(n) et la référence dans une publication[15], dans lequel il prouve que r2s(n) = δ2s(n) pour s = 1, 2, 3, et 4. Pour s> 4, il montre que δ2s(n) est une bonne approximation de r2s(n).

s = 1 a une formule spéciale:

δ2(n)=π(c1(n)1c3(n)3+c5(n)5).

Dans les formules suivantes, les signes se répète avec une période de 4.

Si s ≡ 0 (mod 4),

δ2s(n)=πsns1(s1)!(c1(n)1s+c4(n)2s+c3(n)3s+c8(n)4s+c5(n)5s+c12(n)6s+c7(n)7s+c16(n)8s+)

Si s ≡ 2 (mod 4),

δ2s(n)=πsns1(s1)!(c1(n)1sc4(n)2s+c3(n)3sc8(n)4s+c5(n)5sc12(n)6s+c7(n)7sc16(n)8s+)

Si s ≡ 1 (mod 4) et s > 1,

δ2s(n)=πsns1(s1)!(c1(n)1s+c4(n)2sc3(n)3s+c8(n)4s+c5(n)5s+c12(n)6sc7(n)7s+c16(n)8s+)

Si s ≡ 3 (mod 4),

δ2s(n)=πsns1(s1)!(c1(n)1sc4(n)2sc3(n)3sc8(n)4s+c5(n)5sc12(n)6sc7(n)7sc16(n)8s+)

et donc,

r2(n)=π(c1(n)1c3(n)3+c5(n)5c7(n)7+c11(n)11c13(n)13+c15(n)15c17(n)17+)r4(n)=π2n(c1(n)1c4(n)4+c3(n)9c8(n)16+c5(n)25c12(n)36+c7(n)49c16(n)64+)r6(n)=π3n22(c1(n)1c4(n)8c3(n)27c8(n)64+c5(n)125c12(n)216c7(n)343c16(n)512+)r8(n)=π4n36(c1(n)1+c4(n)16+c3(n)81+c8(n)256+c5(n)625+c12(n)1296+c7(n)2401+c16(n)4096+)

r'2s(n) (sommes de nombres triangulaires)

r'2s(n) est le nombre de façons de n peut être représenté comme la somme de 2s nombres triangulaires (c'est-à-dire le nombre 1, 3 = 1 + 2, 6 = 1 + 2 + 3, 10 = 1 + 2 + 3 + 4, 15, ...; le n-ième nombre triangulaire est donnée par la formule n(n + 1)/2.)

L'analyse ici est similaire à celle pour les carrés. Ramanujan se réfère à la même publication qu'il a écrit sur les carrées, où il a montré qu'il existe une fonction δ'2s(n) tel que r'2s(n) = δ'2s(n) pour s = 1, 2, 3, et 4, et que pour s > 4, δ'2s(n) est une bonne approximation de r'2s(n).

Encore une fois, s = 1, il faut une formule spéciale:

δ'2(n)=π4(c1(4n+1)1c3(4n+1)3+c5(4n+1)5c7(4n+1)7+).

Si s est un multiple de 4,

δ'2s(n)=(π2)s(s1)!(n+s4)s1(c1(n+s4)1s+c3(n+s4)3s+c5(n+s4)5s+).

Si s est le double d'un nombre impair,

δ'2s(n)=(π2)s(s1)!(n+s4)s1(c1(2n+s2)1s+c3(2n+s2)3s+c5(2n+s2)5s+).

Si s est un nombre impair et s > 1,

δ'2s(n)=(π2)s(s1)!(n+s4)s1(c1(4n+s)1sc3(4n+s)3s+c5(4n+s)5s).

Par conséquent,

r'2(n)=π4(c1(4n+1)1c3(4n+1)3+c5(4n+1)5c7(4n+1)7+)r'4(n)=(π2)2(n+12)(c1(2n+1)1+c3(2n+1)9+c5(2n+1)25+)r'6(n)=(π2)32(n+34)2(c1(4n+3)1c3(4n+3)27+c5(4n+3)125)r'8(n)=(12π)46(n+1)3(c1(n+1)1+c3(n+1)81+c5(n+1)625+)

Sommes

Supposez

Tq(n)=cq(1)+cq(2)++cq(n)Uq(n)=Tq(n)+12ϕ(q)

Ensuite, pour Modèle:Formule,

σs(1)++σs(n)=ζ(s+1)(n+T2(n)2s+1+T3(n)3s+1+T4(n)4s+1+)=ζ(s+1)(n+12+U2(n)2s+1+U3(n)3s+1+U4(n)4s+1+)12ζ(s)d(1)++d(n)=T2(n)log22T3(n)log33T4(n)log44,d(1)log1++d(n)logn=T2(n)(2γlog2log22)2T3(n)(2γlog3log23)3T4(n)(2γlog4log24)4,r2(1)++r2(n)=π(nT3(n)3+T5(n)5T7(n)7+).

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Portail

  1. Ramanujan, « On Certain Trigonometric Sums ».
  2. Nathanson, ch. 8.
  3. Hardy & Wright, Thms 65, 66
  4. G. H. Hardy, P. V. Seshu Aiyar et B. M. Wilson, notes to On certain trigonometrical sums.
  5. Schwarz & Spilken (1994) Modèle:P.
  6. 6,0 6,1 et 6,2 B. Berndt, commentary to On certain trigonometrical sums.
  7. Knopfmacher, p. 196
  8. Hardy & Wright, p. 243
  9. Tóth, external links, eq. 6
  10. Tóth, external links, eq. 17.
  11. Tóth, external links, eq. 8.
  12. Ramanujan, On certain trigonometrical sums.
  13. La théorie formelle des séries de Dirichlet est abordée dans Hardy & Wright, § 17.6 et dans Knopfmacher.
  14. Knopfmacher, ch. 7, aborde les développements de Ramanujan comme un cas particulier de développement de Fourier dans un espace muni d'un produit scalaire pour lequel les fonctions cq sont une base orthonormée.
  15. 15,0 et 15,1 Ramanujan, On Certain Arithmetical Functions
  16. C'est la fonction totient de Jordan, Js(n).
  17. Cf. Hardy & Wright, Thm. 329, which states that 6π2<σ(n)ϕ(n)n2<1.
  18. Hardy, Ramanujan, p. 141